Grâce à l'écosystème de « réalité virtuelle appliquée à l'industrie » créé par le Technocampus Smart Factory à Saint-Nazaire,
NEMA fait passer la prévention des risques dans le futur
La PME spécialisée dans la prévention des risques professionnels place ses 10 ans sous le signe du renouveau grâce à la réalité virtuelle
Nantes, le 13 juin 2017 – Créé en 2014 à Saint-Nazaire, le Technocampus Smart Factory a créé un écosystème de « réalité virtuelle appliquée à l'industrie » unique en France, une véritable plateforme de collaboration entre établissements publics, grands groupes, start-ups et PME qui profite à tous. L'agence Nantes Saint-Nazaire Développement souligne cette belle réussite de l'écosystème avec l'exemple de la PME NEMA, qui fête aujourd'hui ses 10 ans et place la réalité virtuelle au cœur de son développement pour les années à venir.
Un écosystème unique en France, qui profite à tous
Si le centre industriel de réalité virtuelle Technocampus Smart Factory ne compte déjà que 5 ou 6 équivalents en France, il est le seul à être accessible à tout un écosystème qu'il a contribué à créer. Le Technocampus Smart Factory a en effet été conçu en 2014 par la région Pays de Loire, à la demande des grands industriels du territoire, qui se sont engagés sur un certain nombre de commandes pour lui permettre de voir le jour. Au-delà de mettre son équipement de pointe à la disposition de ces grands industriels et de faciliter les collaborations entre groupes et start-ups du secteur, le centre ouvre également son dispositif aux PME, qui n'y ont généralement jamais accès.
NEMA place ses 10 ans sous le signe de la réalité virtuelle avec « une scène qui donne le vertige ! »
Florence Geoffroy-Sarzeau co-dirige la PME NEMA, organisme de prévention en risques professionnels basé à Saint-Nazaire. Avec le Technocampus Smart Factory, son associé et elle ont conçu une scène de réalité virtuelle dans l'objectif d'adapter les comportements face à la prise de risque de chute de hauteur. Le choix du thème a été imposé par les statistiques « accidents du travail ».
En effet, trop souvent des travailleurs ont des comportements non sécuritaires pour gagner du temps ou par habitude. La réalité de la scène ramène aux conditions de travail réelles et aux situations du quotidien, les utilisateurs doivent prendre des décisions en permanence et se rendre compte de leurs conséquences. NEMA a cherché à compléter les sensations et donc à mettre la réalité virtuelle en situation : déplacements sur un vrai plancher d'échafaudage, présence d'un ventilateur pour donner la sensation d'extérieur et diffusion d'odeurs représentatives de chantiers industriels, bruit de fond et messages sonores transmis via casque audio pour une immersion totale.
Ce projet a été déclenché par une intervention du Président de Saint-Nazaire Audacity, qui reprenait une étude annonçant que dans 20 ans, 50% des métiers auraient subi la transformation numérique et que les entreprises qui ne prenaient pas aujourd'hui la voie de la digitalisation seraient les premières à disparaître. Le contact avec Technocampus Smart Factory a permis de réfléchir à ce que pouvait apporter la réalité virtuelle au métier, notamment dans la modification du comportement face à la prise de risque. Grâce à une collaboration fructueuse avec le centre et la start-up nazairienne, Creasynth, un concept pédagogique innovant a vu le jour en moins de 6 mois.
« Après plusieurs mois d'utilisation et de tests, nous sommes convaincus par la capacité de cet outil à atteindre les résultats attendus sur la modification du comportement. » déclare Florence Geoffroy-Sarzeau, co-dirigeante de NEMA. « Nous avons d'ores et déjà des sollicitations clients pour cette scène et nous commençons à réfléchir à de nouvelles scènes pour étendre nos propositions. » « Nous sommes ravis de l'impact qu'a eu la réalité virtuelle dans le développement de NEMA, » se réjouit Sophie Sagot-Duvauroux, Directrice du Technocampus Smart Factory. « Nous allons continuer à démocratiser les usages de cette technologie auprès d'un maximum d'entreprises pour les aider, comme NEMA, à passer un cap dans leur activité ».