Le procédé de nettoyage à sec au CO2 supercritique de DFD séduit le médical

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Le procédé de nettoyage à sec au CO2 supercritique de DFD séduit le médical
vendredi 6 avril 2018Description

DFD avait obtenu l’an dernier le Trophée de l’innovation, catégorie Eco-efficacité, du salon Industrie pour sa machine (MC 4.1) de nettoyage au procédé exclusif de dégraissage à sec, pour des micro-pièces mécaniques.
Son procédé qui utilise le CO2 supercritique est maintenant crédible et s’impose de plus en plus comme un sérieux substitut aux lessiviels et solvants traditionnels y compris pour le médical. De nouveaux clients, fabricants de dispositifs médicaux implantables, apprécient les propriétés de productivité et d’ultra-propreté exclusives de ce procédé.

Les avantages de la technologie du CO2 supercritique : un nettoyage à sec, sans eau ni solvant, ni résidu.
Le dioxyde de carbone liquéfié, lorsqu’il est chauffé au-delà de 31° C et mis sous pression au-delà de 74 Bar, atteint son domaine supercritique pour être utilisé comme un solvant apolaire qui traite en profondeur des pièces. Ce gaz inerte a la propriété d’être sans risque pour les pièces : aucun risque de corrosion pour les métaux et une très bonne compatibilité pour la majorité les polymères qui sont préservés par un fonctionnement à basses températures (entre 35 et 50°C).

Contrairement aux procédés classiques, les machines utilisant le CO2 sont également sans risque pour l’environnement, elles n’émettent aucun COV et respectent la qualité de l’air ; elles n’utilisent pas d’eau et contribuent à préserver les nappes phréatiques ; enfin elles ne présentent aucun risque pour la sécurité : ce sont des équipements sous pression qui remplacent avantageusement les procédés ATEX.

Dans le médical, une charge biologique réduite est un atout
La technologie du CO2 supercritique intéresse l’industrie médicale car elle permet un nettoyage sans résidu en salles blanches et va plus loin en termes de charge biologique, les niveaux de qualité de nettoyage obtenus sont encore sans équivalent sur le marché. Nos essais ont démontré des baisses de BioBurden avérées pouvant aller jusqu’à fois 20 fois moins. Le point d’intérêt de la technologie est aussi que de nombreuses publications signalent un effet stérilisant du CO2 supercritique. , , Cet effet stérilisant est un atout majeur du procédé DFD au CO2SC par rapport aux procédés concurrents, comme présenté dans le tableau 1. De plus, son fonctionnement à basse température préserve les polymères sous toutes ses formes (synthétiques et biologiques, en fils, en poudres, en tissus…). Un seul traitement au CO2 remplace parfois plusieurs opérations successives de lavage lessiviel et permet de diviser le temps de nettoyage jusqu’à 10, et les coûts d’exploitation par 4 voire plus selon les cas.

Efficacité démontrée pour l’huile d’ensimage sur textile implantable
Sur le textile implantable, les essais réalisés sur divers polymères (PP, PLLA, PET) ont permis de valider l’élimination d’huile d’ensimage des textiles (qui représentait entre 2 et 2,5% de la masse du textile) avec des pressions comprises entre 100 et 300 bar suivant les types d’huiles d’ensimage. L’objectif du traitement au CO2 était d’éliminer les résidus de solvants dans les textiles tout en réduisant le temps du process de lavage qui prenait entre 16h et 24h. L’analyse, suivant la norme NF S 94-167-5, a montré qu’avec le CO2 supercritique, l’enlèvement d’huile d’ensimage est comparable aux niveaux atteints avec les procédés classiques : ?0,1%, mais sans aucun ajout de détergent et donc sans aucune trace de solvant résiduel (a contrario des procédés lessiviels ou d’extraction Soxhlet à l’éther). Le temps de nettoyage a été divisé par 10 pour atteindre entre 30 et 120 min en une seule opération.

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